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Enquête Selon Gamm vert, l’autoproduction fait plus d’adeptes, avec encore un potentiel de progression !

Autoproduire ses légumes ou ses aromatiques, voire ses œufs : une tendance lourde qui a été renforcée par la pandémie de Covid-19. Gamm vert, pour qui ce marché est important, l’a fait étudier de près. ©P.Fayolle

On le sait, le marché des plants de légumes est dynamique. Celui de l’élevage de poules aussi. L’enseigne Gamm vert a commandé une enquête sur le sujet de la production pour soi. Elle précise le champ d’action de cette activité, qui a gagné 4,1 millions de recrues ces derniers mois.

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Gamm vert, enseigne des zones périurbaines et rurales, qui mise beaucoup sur le marché des plants de légumes et autres produits pour l’autoproduction, a commandé une étude sur les consommateurs de ce segment. Elle a été réalisée en début d’année par l’ObSoCo auprès d’un échantillon de 4 000 personnes.

De manière générale, 59 % des Français ont un jardin, d’une surface moyenne de 580 m2.

33 % ont un potager, soit 135 m2 en moyenne consacrés à cette activité.
Cela représente en France 1,2 million d’hectares, sur les 55 millions que compte le pays et les 28 millions consacrés à l’agriculture en général.

À noter, pour terminer sur les chiffres généraux : 12 % des Français ont un verger, de 465 m2 en moyenne, et 3 % ont accès à un jardin partagé, soit 800 000 personnes en tout.

Des aromatiques avant tout

Quant à ce qui concerne l’autoproduction proprement dite, 67 % y ont recours. Ils pratiquent en moyenne 2,9 activités :
- la culture d’aromatiques, en tête (53 %) ;
- celle des légumes (41 %) ;
- la réalisation de compost (38 %) ;
- la confection de conserves (37 %) et l’élevage de poules (10 %, soit douze millions de gallinacés !).

9 % des personnes interrogées sont de nouveaux autoproducteurs depuis la crise sanitaire. Soit en tout 4,1 millions de personnes gagnées à la cause, ce qui est loin d’être négligeable !

En tendance, 40 % d’entre eux ont maintenu leurs activités en l’état ces derniers mois, 18 % les ont diversifiées et augmentées.

En moyenne, 218 euros dépensés

Si les 65-75 ans sont les plus nombreux à jardiner (77 %), l’activité est assez homogène dans les classes d’âge, contrairement à ce que l’on pourrait penser.
Même les 18-25 ans pratiquent dans des proportions importantes.

Dans l’ensemble, la motivation des autoproducteurs est de manger des produits sains et moins transformés.
Les autres motivations sont « faire de ses propres mains » ou « mieux maîtriser la manière dont les choses sont faites ».

Ils sont satisfaits de leur activité pour 65 % d’entre eux.
Une large majorité, 87 %, estime réaliser des économies avec l’autoproduction.

Grâce à leur potager, 14 % des Français sont autonomes en fruits et légumes, et même 8 % en œufs grâce à un élevage de poules.

En moyenne, les autoproducteurs consacrent à cette activité 218 euros. Le tiers d’entre eux y consacrent moins de 50 euros, 20 % entre 100 et 500 euros.

Quoi qu’il en soit, le marché est important et pourrait continuer à progresser, les deux tiers des non-pratiquants déclarant pouvoir être tentés d’essayer.

Pascal Fayolle

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